PARIS — La jeune association WeAreEurope, qui rassemble un millier de hauts cadres et chercheurs, publie jeudi les résultats d’une enquête menée en partenariat avec HEC auprès d’entreprises de 26 pays de l’UE — dont la moitié sont françaises — sur leur perception de la directive relative au reporting environnemental et social (CSRD).
L’étude constitue une contre-offensive pour défendre les ambitions et les modalités du texte, largement critiquées par les organisations patronales. Celles-ci mènent une “bataille idéologique au service d’une vision passéiste” de l’économie, juge Alexis Krycève, fondateur de l’agence de conseil Haatch et président de WeAreEurope.
54% des 1 062 répondants*, tous salariés d’entreprise concernées par le spectre d’application initial de la CSRD, se disent satisfaits du texte dans son état actuel, et 7%, très satisfaits. A l’inverse, seuls 25% d’entre eux se déclarent convaincus par la proposition de paquet omnibus présenté par la Commission européenne le 26 février, qui vise à amoindrir la portée et le spectre d’application de la CSRD.